Pour se sortir d’une mauvaise passe résultant des pratiques comptables douteuses sur lesquelles certains responsables n’auraient pas été très regardants, ce qui a amené à une surestimation des bénéfices et à de mauvais choix stratégiques ces dernières années, Toshiba s’est lancé dans un grand ménage parmi ses activités. Le groupe japonais a ainsi décidé de s’éloigner des ordinateurs grand public tout en maintenant sa présence sur le B2B. Il penserait aussi à arrêter les semi-conducteurs à destination de l’automobile et de l’électroménager tout en gardant les mémoires flash pour les PC, les smartphones et les tablettes tactiles, mais également à revendre sa branche d’équipement médical.
Reste qu’une telle restructuration va coûter de l’argent dans un premier temps. Voilà pourquoi Toshiba se tourne vers les banques japonaises Mizuho Bank, Sumitomo Mitsui Banking et Sumitomo Mitsui Trust Bank. Des négociations sont en cours concernant les conditions et le montant. D’après des sources proches du dossier, le groupe nippon aurait besoin de 200 milliards de yens, l’équivalent de 1,6 milliard d’euros.