Ce mardi, Free profitait du coup d’envoi du VDSL2 pour lancer sa nouvelle campagne de communication gravitant autour de ses forfaits très haut débit. En marge du VDSL2, Free annonçait ainsi des débits en fibre à 1 Gbit/s. Un argument de taille quand la concurrence se limite à annoncer 300 Mbit/s.
L’ARCEP a entre temps appelé à la modération des annonces, qui, par manque de clarté pouvaient amener à tromper l’abonné :
" S’agissant de la promesse d’un débit dédié de 1 Gbit/s pour la fibre, l’ARCEP ne peut que souligner le caractère partiel de l’information donnée aux utilisateurs. En effet, le service offert aux utilisateurs est tributaire non seulement du dimensionnement du réseau d’accès sur lequel Free communique aujourd’hui, mais dépend aussi du dimensionnement de l’ensemble de son infrastructure (collecte, interconnexion…). À titre d’exemple, comme l’avait révélé l’enquête administrative menée par l’Autorité sur les relations entre YouTube et Free, et sauf à ce que Free ait massivement investi, en août et septembre 2013, dans l’amélioration de ses capacités d’interconnexion, ses annonces de ce jour ne correspondent pas à l’expérience des utilisateurs qui visionneront des vidéos en ligne "
Le fond du problème résidait surtout sur l’aspect trompeur des fiches produits de Free, ainsi que des divers communiqués de presse partagés, laissant entendre d’un débit " garanti " à 1 Gbit/s. On pouvait ainsi lire dans les communiqués de presse : "Oubliez le «jusqu’à» ! Avec Free, chaque abonné fibre éligible bénéficie d’un débit dédié d’1 Gbit/s en réception".
Pour autant, concernant les attaques de l’ARCEP au niveau des débits affichés à 100 Mbit/s pour la technologie VDSL2, Free n’a opéré aucune modification. A contrario, les témoignages vont dans le sens de Free, les mieux lotis des abonnés bénéficiant de débits proches des 100 Mbit/s annoncés.