Le fondeur TSMC devrait de nouveau connaître une belle année en termes de revenus en 2018, avec une prévision de progression de son chiffre d'affaires de 10 à 15%.
Son activité sera soutenue par une présence renforcée dans les composants pour HPC (High Performance Computing), les composants électroniques embarqués pour l'automobile (automotive) et ceux liés à l'Internet des Objets (IoT).
Déjà, Morris Chang, dont c'était la dernière assemblée générale, a indiqué que TSMC avait en vue de nouveaux segments porteurs ces prochaines années avec l'intelligence artificielle, le deep learning et les blockchains.
Et ces évolutions sont bienvenues dans la mesure où TSMC anticipe une baisse des ventes des smartphones premium cette année, tandis que ceux de milieu de gamme vont légèrement progresser.
Mais ce qui devrait alimenter la croissance du fondeur taiwanais en 2018, c'est surtout la récupération de la totalité des commandes pour les composants gravés en 7 nm, grâce à une mise en production plus rapide que ses concurrents.
TSMC revendique déjà plus de 50 clients prêts à faire produire des composants en 7 nm pour des smartphones (on pense déjà au SnapDragon 855 de Qualcomm), des consoles de jeu, des processeurs mais aussi du minage de bitcoins.
De quoi laisser en arrière le concurrent Samsung, qui ne proposera une technologie de gravure en 7 nm (mais optimisée) qu'en toute fin d'année 2018 ou plus sûrement en 2019.
La production de puces gravées en 7 nm débutera dès le deuxième trimestre 2018, avec une montée en cadence jusqu'au dernier trimestre de l'année. Le 7 nm devrait déjà représenter 10% des revenus de TSMC cette année, soit le même niveau que la gravure en 10 nm en 2017.