Le rachat à 44 milliards de dollars de Twitter par Elon Musk fait énormément de bruit. L'homme d'affaires affiche sa volonté de faire du réseau social de microblogging un lieu de liberté d'expression et la " place publique numérique où sont débattues les questions vitales pour l'avenir de l'humanité. "

Ce positionnement interroge sur l'évolution de la modération pour Twitter, alors qu'elle n'est déjà pas épargnée par des critiques pour un certain laxisme. Des craintes se font jour pour des dérives potentielles avec des discussions susceptibles de dégénérer.

Elon Musk, dont l'initiative semble ravir les conservateurs aux États-Unis et ailleurs, assure que la modération se fera dans le respect de la législation de chaque pays.

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Il a en outre publiquement évoqué son intention de sortir Twitter de la Bourse, ajouter de nouvelles fonctionnalités (comme pour l'édition des tweets), rendre les algorithmes open source pour la transparence des recommandations et classements, combattre les bots de spam et authentifier tous les humains.

Au-delà des revenus de la publicité

Sur le volet économique, et alors que la rentabilité n'est pas le point fort de Twitter, Elon Musk aurait notamment dans l'idée de faire payer afin d'intégrer ou citer des tweets de comptes vérifiés. Une source pour des revenus qui concernerait ainsi des sites web tiers.

Selon une information de Reuters, Elon Musk aurait plus amplement indiqué aux banques dans le cadre de son projet de rachat de Twitter qu'il prévoit de développer des fonctionnalités permettant d'augmenter les revenus du réseau social, et en tirant par exemple profit des tweets contenant des informations importantes ou devenant virales.

Des modifications pour l'abonnement payant Twitter Blue seraient aussi envisagées dans le but de le rendre plus attractif, et dans un autre registre Elon Musk pourrait décider de tailler dans les effectifs.

En attendant, il préfère actuellement s'exprimer sur un chiffrement de bout en bout de type Signal avec les messages privés sur Twitter.