Twitter a annoncé ce mardi avoir suspendu 299 000 comptes d'utilisateurs liés au terrorisme, ajoutant que dans 95% des cas, ce sont ses outils de lutte antispam qui les ont mis en évidence. 30 % des comptes suspendus auraient par ailleurs été désactivés avant d'afficher un seul tweet.

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Sur le total, moins de 2% auraient été signalés par des gouvernements. L'ensemble des sites suspendus affichait clairement une affiliation avec des groupes terroristes, soit par le partage de propos ou contenus violents ou de discours incitant à la violence.

Pour Twitter il s'agit de prendre les devants sur les requêtes gouvernementales. Les autorités internationales mettent la pression sur les réseaux sociaux depuis plusieurs années déjà, ces réseaux étant largement exploités par les groupes terroristes pour diffuser de la propagande et effectuer du recrutement.

Récemment, la Grande-Bretagne et la France avaient suggéré de sanctionner par des amendes les multinationales qui ne procédaient pas au retrait rapide des comptes de terroristes de leurs structures ou de messages de propagande.