La Justice américaine a ainsi rendu publique une lettre écrite par un ancien employé de la firme qui évoque les pratiques peu recommandables au sein d'Uber. Au fil de 37 pages, Richard Jacobs met en avant le fait qu'Uber a pris le soin de mettre en place une cellule d'espionnage visant à collecter des informations sur la concurrence.
Le dossier mentionne divers éléments permettant de récolter ces informations : pots-de-vin, agents infiltrés, écoutes illégales, piratage... Les déclarations tombent à pic pour Waymo, la division d'Alphabet (Google) dédiée à la réalisation de voiture autonome justement en procès contre Uber pour vol de technologies.
Selon Richard Jacobs, Uber a mis en place des agents infiltrés au sein des compagnies de taxi et autres services de VTC pour collecter des données. Il était même question d'approcher des personnalités politiques hostiles à Uber, de positionner des micros dans des salles de réunion ou de conférences organisées par la concurrence...
Certaines équipes étaient également en charge d'infiltrer les réseaux informatiques concurrents, et éventuellement de voler des documents sensibles.