Le 19 octobre prochain, la distribution Ubuntu sortira dans une version 17.10 qui marquera sur le poste de travail l'abandon du gestionnaire de bureau Unity de Canonical, et un retour à GNOME avec GNOME Shell comme environnement par défaut. Sans compter le serveur d'affichage Wayland par défaut.

Hormis le fait que Unity sera toujours possible pour une installation depuis le centre de téléchargement, le changement pour les utilisateurs ne sera pas radical dans la mesure où il sera par exemple proposé un dock (tableau de bord) similaire à Unity.

Les changements pour la partie visible porteront notamment sur la fin du menu général, ou encore pour la gestion des menus des fenêtres d'une application avec le HUD (Affichage tête haute) qui disparaîtra.

La deuxième et dernière bêta d'Ubuntu 17.10 est en ligne depuis la semaine dernière. Des images ISO étiquetées desktop (poste de travail) et i386 ne sont pas proposées comme par le passé. Avec i386, il est fait référence aux processeurs de type Intel 32 bits.

Ubuntu-17.10-beta-2 Pas de ubuntu-17.10-desktop-i386.iso

La surprise n'est pas totale. La question de l'abandon du support 32 bits a plusieurs fois été évoquée. En l'occurrence, cet abandon n'est pour le moment pas complet. Seule la disponibilité de nouvelles images ISO est concernée.

En clair, il y aura uniquement une incidence pour les utilisateurs souhaitant installer une nouvelle copie d'Ubuntu depuis une image ISO fournie par le site officiel. Le support 32 bits n'est pas abandonné pour l'heure, et les autres déclinaisons d'Ubuntu ne sont en outre par concernées.

Quoi qu'il est soit, il s'agit manifestement de préparer sinon le terrain, du moins les esprits, à l'abandon futur des architectures 32 bits (pour le desktop). Un mouvement de fond.