A l'aéroport Frédéric Chopin de Varsovie (Pologne), le premier jour de l'été a surtout été marqué par une attaque informatique contre la compagnie LOT qui a paralysé le site durant plusieurs heures. Si l'incident a concerné les systèmes au sol et non les avions de ligne eux-mêmes, il est suffisamment sérieux pour inciter la FAA (Federal Aviation Administration) américaine pour relancer les réflexions sur la nécessité de renforcer la cybersécurité des avions.

Un comité a donc été créé pour identifier la dizaine de risques majeurs et de tenter de définir les bonnes pratiques industrielles et les standards nécessaires pour se prémunir du danger de voir un pirate prendre le contrôle des systèmes de bord d'un avion.

Des experts en sécurité sont régulièrement embauchés pour jouer les hackers et mettre à l'épreuve les protections des systèmes informatiques qui sont en principe conçus de manière à rester imperméables à une attaque directe.

Le maillon faible pourrait venir des communications échangées entre l'avion au sol et les réseaux terrestres, qui fournissent mises à jour et plans de vol. Les connexions sont sécurisées mais chaque ouverture d'un canal pour un fournisseur peut devenir une porte d'entrée potentielle pour des malwares, relève le Wall Street Journal.

En attendant, l'identification des auteurs de l'attaque informatique du 21 juin contre l'aéroport polonais n'a encore rien donné. La piste de défaillances software internes n'est cependant pas totalement écartée.