L'un après l'autre, plusieurs pays ont commencé à annoncer un calendrier de fin de commercialisation de véhicules neufs essence ou diesel afin de préparer le terrain pour des véhicules moins pollueurs de l'air ambiant.
La France et le Royaume-Uni envisagent pour cela l'année 2040, l'Ecosse veut aller encore plus vite, dès 2032, tandis que la Chine, futur marché de référence pour les véhicules électriques, réfléchit à une date similaire.
Ce pourrait bientôt aussi être le cas de la Californie, où se développent les technologies de véhicules connectés, autonomes et électriques.
Obervant les premières prises de position, le gouverneur de Californie Jerry Brown a contacté la présidente du California Air Resources Board, Mary Nichols, pour envisager de proposer un calendrier de fin de commercialisation des véhicules neufs essence ou diesel dans l'Etat fédéral.
En réalité, précise le site Electrek.co, les objectifs californiens de réduction des émissions carbonées, de 80% entre 1990 et 2050, imposent déjà en soi de remplacer la quasi-totalité des véhicules thermiques de l'Etat, mais formaliser une date-butoir pourrait forcer les industriels à prendre leurs dispositions dans un temps imposé.
L'année 2040 pourrait sans doute convenir mais une date plus courte, dès 2030, ne semble pas inaccessible non plus. Une telle mesure pourrait avoir une valeur symbolique forte et capable de déclencher une réaction de l'industrie automobile.