C'était un secteur qui profitait d'un vide juridique depuis plusieurs années, désormais comblé : le métier de VTC est désormais encadré par la loi, et une nouveauté a récemment entrainé la grogne du secteur : la mise en place d'un examen permettant d'obtenir un permis obligatoire pour l'activité.

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Ne s'improvise ainsi plus VTC qui veut : depuis cette fin d'année, les chauffeurs de VTC doivent obtenir un permis spécifique après un examen d'entrée. La loi Grandguillaume adoptée fin 2016 avait laissé 1 an aux concernés pour se mettre en conformité.

Et selon les Echos, l'examen serait suffisamment dissuasif ou contraignant pour entrainer une baisse drastique du nombre de chauffeurs. Selon le quotidien, plus de 10 000 chauffeurs auraient ainsi été contraints de stopper leur activité rien que pour le service Uber.

La société Uber ne donne ainsi plus l'accès à son application aux chauffeurs n'ayant pas obtenu et communiqué leur permis d'exercer. Plusieurs sociétés spécialisées dans le secteur ont déjà annoncé avoir réduit leur flotte ou envisager de stopper leur activité, faute de chauffeurs.

Il faudra sans doute plusieurs mois pour voir l'ensemble des chauffeurs se mettre en règle, et tous ne pourront pas reprendre leur activité. Le marché devrait ainsi se concentrer et la demande augmenter, occasionnant une hausse des tarifs. C'est sur ce point que certains chauffeurs se rassurent et espèrent ainsi une stabilisation du secteur avec une revalorisation des salaires à la clé.