Lors de la conférence Google I/O, Arno Gourdol, directeur de l'ingénierie pour Adobe Flash Runtime chez Adobe, a indiqué à CNET que les standards Web couvrent actuellement près de 80 % des fonctionnalités de Flash.

Ce constat est dressé à l'heure où le plugin Flash Player n'est plus réellement en odeur de sainteté, et notamment pour les appareils mobiles. Qui plus est, Adobe a officialisé la fin du support de Flash Player sur Android 4.1.

De quoi anticiper la mort de Flash ? C'est sans doute encore bien trop tôt et la technologie Flash conserve quelques atouts comme par exemple pour le Web 3D alors que Microsoft se montre très réticent à l'adoption de WebGL ( un standard Web ).

Du reste, ce n'est sans doute pas un hasard si la firme de Redmond est revenue sur sa décision initiale d'une navigation sans plugin pour IE10 style Metro dans Windows 8. Flash Player a finalement réussi à se frayer un chemin au gré d'une intégration, alors que pareil passe-droit n'a pas été octroyé à la technologie maison Silverlight.

Avec des outils comme Muse ( conception de sites en HTML5 et CSS3 sans écrire de code ) et Edge ( conception d'animations en HTML5, CSS3, JavaScript ), Adobe prouve toutefois qu'il s'engage aussi dans l'ère post-Flash.

" Nous ne cherchons pas juste à atteindre la parité avec Flash. Nous essayons d'aller au-delà de ce que l'on peut faire avec Flash ", souligne Arno Gourdol.