Le géant Yahoo a été touché par plusieurs piratages massifs ces dernières années mais qui n'ont été confirmés que récemment, mettant à mal les négociations en cours en vue d'un rachat d'une partie de ses activités.
Selon le Wall Street Journal, la SEC (Securities and Exchange Commission), le gendarme boursier américain, a lancé une investigation et commencé à récupérer des documents pour vérifier si Yahoo a bien respecté la réglementation financière obligeant les entreprises à communiquer sur les cyberattaques dès lors qu'elles peuvent avoir des conséquences pour les investisseurs.
La CEO Marissa Mayer, bientôt débarquée, pourrait donc bientôt devoir s'expliquer sur ce point précis.
Yahoo pourrait d'ailleurs devenir un cas d'école en la matière et apporter un meilleur éclairage et un cadre sur la conduite à tenir pour les entreprises subissant des piratages informatiques. Au-delà des actionnaires, c'est aussi la question de la négociation avec Verizon, qui n'a pas été informé de l'existence de ces piratages, qui mérite d'être creusée.
Le repreneur n'est pas échaudé par les révélations de fin d'année 2016 mais il continue d'étudier les conséquences passées et actuelles (le départ massif des utilisateurs, en particulier) pour éventuellement réévaluer les conditions du deal.
C'est sans doute sur ce point de négociations menées sans évoquer les cyberattaques massives intervenues les années précédentes que vont se concentrer les efforts des enquêteurs de la SEC.