C’est un détournement original d’un virus utilisé pour collecter des informations de cartes de crédit qui sévit actuellement sur le réseau social Instagram, générant des milliers de faux "like" et de fans avant de les revendre en ligne.
Les experts expliquent cette étonnante différence de prix par l’importance exponentielle que prennent les réseaux sociaux dans l’économie mondiale et individuelle. Qu’il s’agisse de promouvoir sa marque, ses produits ou générer de la publicité pour boucler ses fins de mois, l’achat de Like et de fans devient un véritable business pour les cybercriminels.
Le malware, connu sous le nom de Zeus avait été repéré en 2007 sous la forme d’un réseau botnet spécialisé dans le vol d’informations de cartes de crédit. Ayant infecté des millions d’ordinateurs de par le monde, son efficacité est redoutable.
Il n’est donc pas anormal de le voir revenir sur la scène dans une version modifiée et sous une forme bien plus lucrative. Le virus force ainsi les utilisateurs infectés à déposer des like ou à suivre des profils Instagram spécifiques.
Actuellement, le nombre de postes zombies est inconnu, mais les experts indiquent qu’il s’agit du premier botnet spécialisé dans la génération de faux "like" sur les réseaux sociaux.
Les agences de marketing en ligne avouent avoir recours à l’achat de ce type de popularité virtuelle et artificielle pour promouvoir un produit, une forme de coup de pouce permettant de lancer presque instantanément une nouvelle marque.