Il n'aura pas fallu longtemps à l'équipementier chinois ZTE pour répliquer à la plainte de son concurrent suédois Ericsson qui l'a accusé de violation de brevets. Une semaine après la plainte initiale, c'est logiquement ZTE qui attaque Ericsson pour utilisation illégale de sa propriété intellectuelle.

Et là où Ericsson attaque en Europe, ZTE utilise la même stratégie en portant plainte en Chine contre la filiale locale du groupe suédois, accusée d'utiliser des technologies ZTE dans certains de ses  équipements vendus sur le sol chinois sans s'acquitter des droits de licence correspondants.

La plainte porte sur divers aspects de l'industrie mobile ( coeur de réseau, 4G... ) avec moins d'une dizaine de brevets en cause, mais le groupe chinois envisage de déposer d'autres plaintes, en Chine ou dans d'autres pays.


Plainte contre la filiale chinoise d'Ericsson
Ericsson logo ZTE réclame l'arrêt de la commercialisation des produits incriminés et une compensation financière pour les dommages subis. L'initiative d' Ericsson avait été lancée au motif que les négociations sur des droits de licences avec la société chinoise n'avaient pas abouti et qu'une plainte permettrait de forcer les discussions.

Comme souvent en pareil cas, ZTE applique la même pression contre Ericsson pour mettre les deux sociétés sur un pied d'égalité. En général, les protagonistes finissent par trouver un terrain d'entente et à abandonner leur plainte.

ZTE cherche également à faire invalider certains des brevets avancés par Ericsson auprès de l'office des brevets chinois, estimant que leur valeur intrinsèque est trop faible pour mériter de figurer dans la plainte.