Depuis le 22 juin 2018, dans le cadre du programme français Parafe (Passage automatisé rapide aux frontières extérieures), les sas de contrôle automatisés intègrent la technologie de reconnaissance faciale et plus seulement la reconnaissance des empreintes digitales.

En partenariat avec le ministère de l'Intérieur et Gelmato, le groupe ADP (anciennement Aéroports de Paris) a installé 78 sas Parafe sur les aéroports parisiens, soit 63 à Paris-Charles de Gaulle et 15 à Paris-Orly. Parmi ces sas, 46 proposent désormais la reconnaissance faciale.

En l'occurrence, cette reconnaissance faciale concerne 21 sas à Paris-Charles de Gaulle et 15 sas à Paris-Orly. D'ici à l'automne prochain, le groupe ADP va augmenter le nombre de sas disponibles pour atteindre un total de 95 et avec une activation de la reconnaissance faciale sur l'ensemble du parc.

En pratique, le passager positionne son passeport biométrique sur un lecteur et une première porte s'ouvre dans le sas. Une caméra détecte ensuite le visage et une seconde porte s'ouvre le cas échéant si le recoupement entre la photo du passeport et le visage détecté donne satisfaction.

Grâce à la reconnaissance faciale, le passage est censé prendre 10 à 15 secondes contre 30 à 45 secondes pour un sas avec reconnaissance des empreintes digitales.

Ce sont 45 % des passagers des aéroports parisiens qui sont éligibles à cette reconnaissance faciale (ressortissants majeurs de l'un des 28 pays de l'UE, Suisse, Islande, Liechtenstein et Norvège).