En début de mois, Bloomberg a détaillé comment des milliers de personnes employées par Amazon aident à améliorer l'assistant personnel Alexa en écoutant des enregistrements audio d'appareils Echo… et donc des conversations d'utilisateurs.

Ils effectuent un travail d'annotations sur des échantillons d'enregistrements vocaux d'Alexa, afin d'améliorer la formation des systèmes de reconnaissance vocale et de compréhension du langage naturel.

Amazon-Echo-Dot
Amazon avait néanmoins souligné une " politique de tolérance zéro en cas d'abus ", et le fait que les employés n'ont pas d'accès direct à l'information permettant d'identifier une personne ou un compte.

Dans la prolongation de son enquête, Bloomberg revient à la charge et assure que certains de ces employés ont accès à des données de localisation (sous la forme de coordonnées géographiques). Dans certains cas, ils peuvent ainsi retrouver facilement l'adresse du domicile d'un utilisateur.

D'après un employé interrogé par Bloomberg, un groupe restreint peut même avoir accès à des données encore plus personnelles, comme en lien avec des informations saisies dans l'application Alexa lors de la configuration d'un appareil.

Dans une nouvelle réaction, Amazon déclare que " l'accès aux outils internes est hautement contrôlé et n'est accordé qu'à un nombre limité d'employés qui ont besoin de ces outils pour former et améliorer le service en traitant un échantillon extrêmement restreint d'interactions. "

Amazon ajoute que l'accès des employés aux outils internes est régulièrement vérifié et " nous limitons l'accès quand et où cela est possible. "