Le président américain Donald Trump a récemment pris Amazon en grippe. Le géant de la vente en ligne est ainsi accusé de ne pas jouer les règles de la fiscalité aux USA (ni ailleurs) et de porter préjudice aux commerçants qui jouent le jeu et paient leurs impôts.

Amazon

Dans un tweet publié en milieu de semaine dernière, Donald Trump accuse ainsi Amazon d'être à l'origine de la perte d'emplois de certains Américains du secteur du commerce. Le message de quelques caractères a fait effet boule de neige, et Amazon a immédiatement vu sa valorisation boursière chuter de 5,7 milliards de dollars.

Amazon avait pourtant annoncé la création de 100 000 emplois aux USA au cours de l'année. Actuellement, la firme dispose de plus de 180 000 employés aux USA pour plus de 300 000 à travers le monde.

Reste désormais à savoir si le message de Donald Trump sera suivi d'une action visant à contraindre Amazon à se soumettre à la fiscalité américaine, la situation étant identique en Europe avec à la clé des manques à gagner de plusieurs milliards d'euros dans les recettes fiscales des états.

Notons enfin que Jeff Bezos, patron d'Amazon, détient également le Washington Post, et qu'il n'avait pas hésité à signaler son opposition au président pendant les élections. Entre véritable projet de rapatriement fiscal ou tentative d'intimidation, Donald Trump n'a pas souhaité s'aventurer plus loin dans le débat pour l'instant.