iPhone 6S Rose Gold Dans sa croisade pour préserver les mécanismes de sécurité de ses appareils mobiles dans le cadre de la tuerie de San Bernardino, le groupe Apple a obtenu un soutien inattendu avec la décision d'un juge à New York qui rejette la demande du Department of Justice pour forcer l'entreprise à collaborer et déverrouiller ses iPhone dans une autre affaire.

Le juge James Orenstein rejette notamment l'argument massue du All Writs Act de 1789 en estimant que les autorités outrepassent leurs prérogatives en y faisant appel pour obtenir gain de cause.

Or, cette loi bicentenaire est également invoquée dans l'affaire de la tragédie de San Bernardino en vue d'obtenir un firmware permettant de s'attaquer au déverrouillage de l'iPhone sans risquer d'effacer les données chiffrées qu'il contient.

La décision du juge de New York pourrait donc peser dans la controverse opposant le groupe californien au gouvernement US. Dans ce verdict, il suggère que le All Writs Act est totalement déconnecté de la réalité du XXIème siècle et que les problèmes soulevés par les questions de sécurité des communications devraient être appréhendés selon des critères modernes et non en réinterprétant une loi vieille de plus de deux cents ans.

Le Department of Justice se dit évidemment déçu et souligne que l'iPhone contient peut-être des éléments précieux pour l'enquête, argument retrouvé dans l'autre affaire mais mis en doute par certains proches des victimes de San Bernardino.

Cette décision de justice apporte en tous les cas de l'eau au moulin d'Apple et les juges californiens ne manqueront pas de la prendre en compte pour tenter de départager les positions entre le groupe de Cupertino et le gouvernement américain.