Si Foxconn, principal assembleur des produits Apple, a longtemps défrayé la chronique pour les conditions de travail difficile des ouvriers dans ses usines, et a été la cible de critiques virulentes de plusieurs associations, obligeant à la mise en place d'un nouveau cadre renforçant la sécurité des travailleurs, limitant leur nombre d'heures supplémentaires et améliorant leurs salaires, les soucis ne sont pas terminés pour le groupe de Cupertino.

apple_logo  En cherchant à diversifier ses fournisseurs, il s'adresse à des acteurs dont les coûts sont tirés vers le bas car ils ont incomplètement engagé les mesures d'amélioration des conditions de travail. L'association China Labor Watch, qui avait déjà dénoncé la vie difficile des ouvriers de Foxconn, cite le cas de Pegatron, l'assembleur des futurs iPhone low cost ( ou iPhone 5C ), avec ses ouvrirers travaillant près de 11 heures par jour, six jours sur sept, pour un salaire de 268 dollars quand la moyenne à Shanghai est de 764 dollars, forçant les salariés à faire des heures supplémentaires.

China Labor Watch décrit aussi un recours aux travailleurs mineurs ou étudiants, faisant le même travail que leurs aînés mais avec des salaires réduits ou décalés. L'association évoque enfin un management implacable fait d'abus et de harcèlement.

Si Apple affirmait que la situation chez ses fournisseurs était sous contrôle, la société prend acte du rapport de l'association et indique que certains points relevés vont faire l'objet d'enquêtes dans la semaine et que les abus seront réprimés.

Les sociétés RiTeng et AVY, qui fournissent des composants ou des pièces pour des produits Apple, font aussi l'objet de critiques de la part de l'association. Concernant Pegatron, les audits menés avaient relevé 86 violations du droit du travail, des salaires trop bas aux défauts de sécurité en passant par le harcèlement ou le travail des mineurs.

Source : The Verge