Début octobre, l'agence Bloomberg a diffusé un article choc affirmant l'existence d'une puce espionne miniature présente sur les cartes mère d'équipements destinés aux entreprises high-tech US et sans doute installées durant l'assemblage dans les sites de production en Chine.

Tim cook  Apple WWDC 2013 Assurant avoir recoupé les informations de 17 personnes travaillant ou ayant travaillé dans certaines entreprises concernées et relevant qu'une trentaine de sociétés étaient touchées, Bloomberg visait particulièrement les cartes mère vendues par Supermicro et présentes dans les serveurs de sociétés comme Amazon ou Apple.

Malgré la profusion d'informations fournies, les entreprises incriminées ont très rapidement apporté un démenti et réfuté avoir découvert un tel composant espion dans leurs équipements.

Les services de renseignement américain ont également souligné n'avoir pas de raison particulière pour mettre en doute les réfutations apportées. Malgré plusieurs articles de Bloomberg apportant de nouveaux détails issus de différentes sources, la crédibilité des informations fournies a été sérieusement été remise en question.

Le groupe Apple s'est adressé au Congrès américain en expliquant n'avoir jamais détecté la puce espionne chinoise décrite par Bloomberg et n'avoir jamais communiqué au FBI de détails sur ce point.

Et Tim Cook, patron d'Apple, appelle désormais Bloomberg à se rétracter sur cette histoire de puce chinoise miniature qui a fait quelques dégâts dans les valorisations de Supermicro mais aussi de la high-tech US et chinoise.

Dans un entretien accordé à Buzzfeed, il indique que "rien n'est vrai dans cette histoire à propos d'Apple" et que la meilleure chose à faire pour Bloomberg serait de le reconnaître.

Reuters note qu'il reste à voir si Apple ira jusqu'à une action judiciaire contre Bloomberg. De son côté, le média continue d'affirmer la validité des conclusions d'une enquête menée sur plus d'une année, avec de nombreux témoignages concordants.

Source : Reuters