Selon le processus défini, Free Mobile pourra donc tenter de récupérer jusqu'à 3 lots de fréquences de 5 MHz sur les 6 mis aux enchères, quand les trois autres opérateurs ne pourront obtenir que 2 lots de 5 MHz au mieux.
Mais encore faudra-t-il se battre et mettre le prix pour les obtenir. On est loin de l'attribution d'office de fréquences que pouvait espérer Free Mobile au vu de sa situation de nouvel entrant moins bien doté...mais qui n'a pas non plus fait d'offre suffisante pour obtenir des fréquences en bande 800 MHz lors de la précédente enchère.
Si Free ne se montre pas suffisamment offensif, alors même qu'il est en déficit de fréquences basses pour la 4G, les trois opérateurs concurrents pourraient en principe récupérer chacun deux lots de fréquences, soit la totalité des 30 MHz de spectre proposés et ne rien laisser au quatrième opérateur.
En optant pour un jeu d'enchère ouvert, qui permet de connaître les intentions (nombre de lots requis) et les montants (les enchères se jouant par paliers de 5 millions de d'euros), la compétition s'annonce rude...et de nature à aller au-delà du minimum de 2,5 milliards d'euros qu'espère récupérer le gouvernement.
