La tentative de rachat de ARM par Nvidia s'est soldée par un échec après de nombreux mois de négociations et une franche hostilité des régulateurs dans le monde entier.

Le rôle pivot de l'entreprise britannique pour l'industrie électronique avec l'utilisation de ses architectures pour créer des composants utilisés dans de très nombreux secteurs industriels, en fait un élément stratégique qui mérite une attention particulière.

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La crainte d'une prise de contrôle dirigiste par une entité unique a fait capoter le projet de rachat malgré les promesses et remèdes envisagés. Le destin de ARM, toujours détenu par Softbank, passe désormais par une possible introduction en Bourse (mais le mic-mac avec la branche ARM China constitue un obstacle) ou bien par un rachat par un consortium d'entreprises garantissant l'indépendance de l'accès à ses propriété intellectuelle.

SK Hynix à la manoeuvre pour ses projets de fonderie

Le spécialiste des mémoires SK Hynix serait en train d'étudier cette piste avec plusieurs partenaires industriels, selon l'agence Yonhap. Son CEO a indiqué qu'il ne pensait pas que ARM puisse être racheté par une unique entreprise mais qu'une acquisition par un consortium offrirait plus de garanties pour maintenir l'équilibre actuel, sans imposer un contrôle majoritaire par une entreprise en particulier.

Tom's Hardware note que derrière cette volonté d'exercer un certain contrôle sur ARM, il y aurait le projet pour SK Hynix de relancer une activité de fonderie qui s'annoncerait plus rentable que la seule production de composants mémoire.

La firme coréenne vient d'ailleurs de racheter le fondeur local Key Foundry et envisage de créer un laboratoire de R&D dans la Silicon Valley pour se rapprocher des concepteurs de puces fabless et leur proposer ses services.

Source : Yonhap