Google Car Police Les constructeurs automobiles doivent-t-ils se méfier des sociétés high-tech venant sur le secteur automobile pour explorer de nouveaux domaines comme les voitures électriques et les véhicules autonomes ?

Pour certains analystes, comme ceux de Morgan Stanley, il s'agit bien d'une menace grandissante, et non d'une opportunité riche pour les deux secteurs. Les avancées proposées par les groupes high-tech risquent en effet surtout de bénéficier...à eux-mêmes, prédisent-ils.

Les tendances apportées avec l'émergence des véhicules autonomes qui n'auront plus vraiment besoin de conducteur ou l'essors des moteurs électriques sont des éléments qui menacent directement les constructeurs automobiles et les partenariats noués par certains avec des sociétés high-tech consistent plus en un accès aux techniques de fabrication d'un véhicule, validées, par la production de millions d'exmplaires, qu'en un transfert équitable des technologies entre les deux univers.

Pour les analystes, les constructeurs vont devoir faire face à un changement de vision de leur propre activité, dans lequel il ne s'agit plus de vendre des véhicules mais la qualité des kilomètres que les utilisateurs pourront faire avec, avec un ensemble de services associés, du divertissement aux aides à la conduite.

Au contraire, les sociétés high-tech raisonnent en termes de services et de temps passé dans l'habitacle, ce qui constitue aussi une oppportunité pour collecter de nombreuses données alimentant leurs propres activités.

Certains constructeurs se montrent donc plutôt hostiles face à l'irruption des groupes high-tech ou des nouveaux services dans leur business, de crainte de se voir dévorés dès que le marché automobile montrera de nouveaux signes de faiblesse.

Source : Bloomberg