hp-logo En présentant ses résultats financiers du deuxième trimestre 2011, HP, par l'intermédiaire de son CEO Leo Apotheker, a annoncé de grands bouleversements dans sa stratégie globale. De l'abandon de WebOS comme fer de lance pour un positionnement sur le marché mobile / nomade à la possibilité de cession de la branche PC, les annonces étaient nombreuses.

Dans un mouvement devant renforcer le poids de HP dans le software, Apotheker a également annoncé une offre de rachat de l'éditeur logiciel britannique Autonomy pour 7 milliards de livres sterling ( environ 8,2 milliards d'euros ), représentant un bonus de 79% par rapport au cours de la société et l'équivalent de 10 fois son chiffre d'affaires annuel.


Qui pourrait faire une meilleure proposition que HP ?
La proposition est d'emblée généreuse, marquant la volonté de HP de négocier vite et d'y mettre le prix, afin d'envoyer un signal fort aux marchés concernant sa nouvelle orientation vers le software et de réduire le risque d'une contre-offre.

Beaucoup d'observateurs pensaient que la proposition du groupe américain serait rapidement acceptée par les actionnaires d' Autonomy. Sauf que, à l'heure de la clôture de l'offre de rachat, HP n'a obtenu le soutien que de 41,6% des actionnaires.

Cela oblige HP à repousser le terme de sa proposition et de son exposition à une contre-offre. C'est peut-être l'émergence d'un autre acteur qui pousse les actionnaires à ne pas se montrer trop pressés, mais les analystes financiers se montrent sceptiques sur l'émergence d'un candidat capable de surenchérir.

Source : Reuters