L'Autorité de la concurrence et Fleur Pellerin s'annoncent contre un retour à trois opérateurs

Si la mutualisation des réseaux est au centre des préoccupations chez les opérateurs à l'heure du déploiement de la 4G, ce rapprochement n'est pas vraiment du gout ni de l'Autorité de la Concurrence ni de Bercy.
C'est au micro de BFM TV que Bruno Lasserre, président de l'Autorité de la Concurrence à confirmé sa position à l'encontre d'un quelconque rapprochement entre les différents acteurs du marché de la téléphonie mobile en France :
" Si passer de quatre à trois opérateurs préfigure de la disparition, la marginalisation du troisième, qu'on va vers un duopole, pensez-vous que ce soit une situation souhaitable ?" " A-t-on déjà bien exploré les bénéfices de la mutualisation entre les réseaux ?"
Alors que L'ARCEP s'est déjà prononcée quant à un éventuel rapprochement entre SFR et Bouygues pour une mutualisation des réseaux, l'Autorité de la Concurrence voit ici une régression et pose la question de l'intérêt de cette pratique au niveau non seulement des tarifs pour le consommateur, mais également de l'impact de ce rapprochement sur l'investissement et l'emploi dans le secteur.
Quelques exemples pourraient toutefois démontrer les effets de ce rapprochement chez nos voisins en Europe, la Commission européenne examinant actuellement le passage de 4 à 3 opérateurs en Allemagne et en Irlande. En fonction du feu vert ou non de Bruxelles, l'Autorité de la Concurrence française pourrait reconsidérer sa position, tout en réévaluant la spécificité du marché national.
On se souviendra qu'en période de crise en 2012, SFR avait envisagé l'éventualité d'un rapprochement avec Free. À cette époque, l'Autorité de la Concurrence s'était déjà annoncée défavorable à une telle mesure.
Et le gouvernement semble aller dans ce sens également puisque Fleur Pellerin refuse catégoriquement tout retour à trois opérateurs :
" Nous avons aujourd'hui un marché à quatre acteurs, nous souhaitons qu'il fonctionne avec ces quatre acteurs dans des conditions qui soient favorables à l'investissement et à l'emploi.", elle ajoute également que la consolidation " n'est pas une perspective qui enchanterait le gouvernement."
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Vos commentaires
4 opérateurs => 4 réseaux
le problème semble simple
il faudrait le changer en 4 opérateurs =>1 réseau
chaque opérateur inverti sur ce pack mutualise en fonction de nombre d'abonnés...
la qualité du réseau ne sera plus un argument marketing, il sera égal à toussent.
fini de jouer à celui qui a la plus grosse,... à qui "éclabousse" plus loin son réseau partout,...
l'inconvénient, 4 réseau =>4 service de maintenance donc 4 fois plus d'agent
1 réseau =>1 service de maintenance donc ~75% d'agent en moins
avantage (aux riches PDG)
1 réseau =>1 service de maintenance donc ~75%/4 dans leurs poche en plus !
Le résultat c'est qu'on aboutit à un monopole privé.
Un monopole d'Etat au moins il appartient à tous les citoyens, un monopole privé il appartient aux puissances d'argent au détriment des citoyens lambda.
cool comme raisonnement...
une antenne en panne, tout le monde en panne.
passage a une nouvelle techno : tout le monde ou personne n y passe.
qui decide ou on deploie et quand? mystere.
et encore, c est juste la reflexion que ton comm m a inspire en une minute.
en cherchant bien, on doit en trouver une bonne centaine d autres...
on est deja le 20 la, martin, bouges toi le fion !!!