L'année passée, les chercheurs français du CNRS et du CEA annonçaient développer une technologie de batteries sodium-ion avec l'espoir de lancer la production de masse dès 2020.

Aujourd'hui ce sont les chercheurs de l'Université de Birmingham qui indiquent avoir franchi une nouvelle étape dans le développement de cette technologie. Plutôt que de faire évoluer les batteries au sodium datant des années 1980, les chimistes sont repartis de zéro.

autonomie batterie

L'objectif est simple : proposer une batterie aussi puissante, compacte et légère que les batteries comparables à technologie lithium-ion. Si la batterie sodium est intéressante, c'est avant tout par son absence de lithium, un métal rare et donc couteux... Mais aussi particulièrement instable qui réagit violemment au contact de l'air.

En menant des simulations complexes sur des supercalculateurs, les chercheurs ont réussi à trouver le substitut idéal au lithium : le phosphore. Des premiers tests ont montré que la réaction entre le sodium et le phosphore permettait de stocker 7 fois plus d'énergie que le mélange lithium-ion à poids égal.

Il faudra encore quelques années pour mettre en oeuvre cette découverte et proposer les premières batteries de ce type sur le marché.