Il faudra attendre jusqu'au début du mois de novembre, sauf surprise, pour savoir si le fonds actionnaire Fairfax mène jusqu'au bout son projet de rachat du fabricant BlackBerry pour 4,7 milliards de dollars, valeur de référence qui pourrait cependant être abaissée.

Le fonds n'agit pas seul et doit convaincre plusieurs partenaires financiers de sauver le fabricant alors que les indicateurs financiers sont dans le rouge et qu'un rebond de la société n'est pas garanti. En revanche, son offre prévoit en principe de maintenir l'ensemble de l'activité hardware et software, en dehors de l'élagage de certains élements moins stratégiques.

BlackBerry 10 logo  Si Fairfax n'arrive pas à concrétiser son offre, c'est une vente à la découpe qui se profile pour le fabricant et qui pourrait trouver des acheteurs parmi plusieurs grands groupes comme Cisco, Samsung ou l'éditeur SAP, intéressés par certaines activités.

Et selon Bloomberg, la direction de BlackBerry ne serait pas (ou plus) contre cette idée signant la fin de Blackberry en tant que moteur d'un écosystème complet (logiciel et matériel) mais qui peut générer plus de cash qu'une vente de la totalité de l'entreprise si ses ressources les plus attractives comme ses brevets ou son réseau sécurisé font l'objet d'une enchère séparée.

Intel pourrait également s'inviter dans le processus si les brevets mobiles de BlackBerry venaient à être proposés, notent les sources de Bloomberg. Autant de spéculations qui font légèrement remonter le cours en attendant de savoir qui aura le dernier mot dans ce curieux procédé où aucune offre ferme n'a encore été annoncée et qui déconcerte même ceux qui ont des vues sur le fabricant.

Source : Bloomberg