C'est ce lundi 4 novembre 2013 qui a été fixé comme échéance pour annoncer si le fonds Fairfax formule finalement une offre de rachat concernant le fabricant de terminaux BlackBerry. Jusqu'à présent, il ne s'est agi que de lettre d'intention non contraignante sur une proposition à 9 dollars par action, soit 4,7 milliards de dollars.

Depuis plusieurs semaines, il se murmure que Fairfax a du mal à rassembler des partenaires pour monter le consortium nécessaire au rachat. Pendant ce temps, d'autres acteurs réfléchissent également à des propositions alternatives.

Qualcomm logo  Le Wall Street Journal suggère que des négociations sont en cours pour rassembler trois acheteurs potentiels : le fonds Cerberus, le co-fondateur et ancien CEO Mike Lazaridis...et le fabricant de puces mobiles Qualcomm.

Le journal voit plusieurs raisons justifiant l'intérêt de ce dernier : maintenir un partenaire acheteur de ses composants (les smartphones Blackberry exploitent une plate-forme Qualcomm) ou avoir un accès à son portefeuille de brevets, alors que le géant américain tire une bonne partie de ses revenus des droits de licence, même si une présence dans BlackBerry pourrait générer des tensions avec ses autres clients fabricants de mobiles.

Le Wall Street Journal évoque des discussions mais pas d'accord ferme pour participer à une offre. A voir maintenant si ces bruits de couloir, qui concernent aussi le groupe chinois Lenovo ou le réseau social Facebook, qui auraient aussi approché BlackBerry, vont se concrétiser, soit par rapport à une offre de Fairfax soit par rapport à son retrait, avec un prix plus bas.