Boeing n’en finit plus d’être dans la tourmente avec le fleuron de sa gamme de 787 commerciaux. Et c’est à nouveau les batteries qui sont pointées du doigt dans le nouvel incendie qui s’est déclenché alors qu’un avion était en attente sur l’aéroport de Londres Heathrow.
Lors d’un premier incident sur l’appareil, un défaut au niveau des batteries lithium-ion et de leur circuit avait entrainé une suspension de vol pendant plusieurs mois.
Si ces batteries Lithium Ion semblent hors de cause cette fois, les enquêteurs pointent du doigt d’autres batteries, celles de l’émetteur de localisation d’urgence (ELT) produite par Honeywell. Ces batteries de type Lithium-manganèse sont localisées dans la partie haute de la queue de l’avion.
Le modèle présent dans le Dreamliner est également utilisé dans quelques autres modèles d’avions, de ce fait, l’incendie relève de la malheureuse coïncidence compte tenue des événements passés de l’aéronef.
La Grande-Bretagne a recommandé de désactiver les ELT de la marque le temps de trouver une solution et d’établir clairement les raisons de la défaillance, dans le but de ne pas pénaliser les vols et les sociétés aériennes. Si les risques d’un nouvel incendie sont faibles, la localisation des batteries rend la détection du feu très complexe et l’équipage devrait le découvrir trop tard s’il venait à survenir en plein vol.
La multiplication des batteries au Lithium dans les avions va de pair avec les avancées technologiques et les prestations des appareils dont les outils et les services proposés aux passagers impliquent un plus grand appui sur l’électricité.