C’est en 1961, en plein guerre froide, que l’Union soviétique a réalisé un test d’explosion nucléaire avec la Tsar Bomba (également appelée RDS-202 ou Objet 602), une bombe nuclaire à hydrogène. La bombe a été lâchée à 13 000 mètres d’altitude dans l’Arctique russe. Tsar Bomba a occasionné de lourds dégâts au sol, malgré son explosion 4000 mètres d'altitude, détruisant toute forme de vie à plusieurs centaines de kilomètres du centre de l’explosion.

Les États-Unis ont suivi l’événement à une époque où les tensions entre les deux camps sont au plus haut. La puissance de l’explosion a été estimée à environ 57 mégatonnes, soit 3 125 fois plus puissante que Little Boy, la bombe nucléaire américaine larguée sur Hiroshima à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il s'agirait de l'arme de destruction massive la plus énergétique jamais utilisée. 

  

Une démonstration de force de l’Union soviétique déclassifiée aujourd'hui à l’occasion du 75e anniversaire de l’industrie nucléaire russe. Un moyen de rappeler la puissance dont dispose la Russie, et ses capacités à développer des technologies redoutables. Bien que l’on espère ne jamais revoir une telle explosion sur notre planète.