On le sait, l'affaire Hot Coffee de GTA San Andreas a coûté cher, très cher à Rockstar. Depuis, le sulfureux éditeur marche sur des oeufs et a dû se faire du mouron concernant le projet Bully. Ce jeu est en effet présenté comme un GTA au lycée (donc avec des mineurs).

Comme d'habitude avec ses productions maison, Rockstar avait tout axé sur la violence et la crudité des situations et des mots pour faire sa pub. Avec pour effet de soulever de nombreuses protestations.


Pas d'effet Reservoir Dogs
Et Rockstar de tempérer en expliquant que non, vraiment la violence ne serait pas le seul moteur du jeu. Qu'elle ne serait qu'une des composantes de l'aventure. La preuve : la batte de baseball dont fera usage le héros s'usera très vite et donc fera passer l'envie de taper sur tout ce qui bouge...

De quoi laisser sceptique. Jusqu'à ce que ces derniers jours, l'OFLC, le CSA du jeu en Australie, valide la sortie du titre sur le territoire national. Or l'OFLC est une des instances les plus sévères qui soient : parmi ses faits d'armes on compte l'interdiction de Reservoir Dogs ou encore celle de Marc Ecko's Getting Up. Et pour cause, ce pays ne compte pas de catégorie d'âge supérieure à 15 ans et plus.

Bien sûr, Bully sera réservé à cette tranche d'âge là et pas en dessous. Mais le jeu sortira bel et bien et sera accessible aux mineurs de plus de 15 ans. Son contenu ne doit pas être si scandaleux que cela, donc. Ce n'est ni ce que nous avait au départ promis Rockstar, ni ce que dénonçaient sans avoir jamais bien sûr l'avoir essayé les ligues de vertu.

Date de sortie française prévue pour octobre sur PS2.