Beidou GNSS Alors que le système de positionnement européen par satellite Galileo commence à déployer sa constellation pour une mise en service en 2014, et que le GPS américain démarre les tests de la prochaine génération de satellites ( Bloc III ), la Chine s'affaire aussi autour de son propre système Beidou.

L'objectif de l' Empire du Milieu est le même qu'en Europe : disposer de son propre système de positionnement et s'affranchir du système GPS qui reste sous le contrôle de l'armée américaine et peut donc, à ce titre, voir ses services interrompus dans les situations critiques.


Beidou en approche
La Chine a déployé depuis 2000 une dizaine de satellites sur les 35 prévus de la constellation finale, et compte en lancer six de plus l'an prochain. Elle peut commencer une première phase de diffusion du signal en conditions réelles alors que son système de positionnement devrait être suffisamment étendu pour couvrir  la majeure partie de la région Asie-Pacifique en 2012, puis assurer une couverture du monde entier à partir de 2020.

Comme le système de positionnement russe Glonass, Beidou reste compatible et interopérable avec d'autres GNSS pour affiner les signaux et renforcer la sensibilité des récepteurs. La prochaine étape du développement du système chinois portera sur la fourniture des documentations permettant de concevoir des appareils compatibles Beidou.