Le projet Andromède, qui vise à monter une infrastructure de cloud computing en France ( avec des installations sur le territoire national ) en réponse aux offres des sociétés nord-américaines, a mis du temps à se raffiner mais a vu l'un de ses partenaires initiaux, Dassault Systèmes, se désengager en décembre 2011.

En profond désaccord avec Orange, autre partenaire clé du projet, le groupe français a préféré renoncer au projet en cours, jugé non compétitif, pour tenter de monter une initiative concurrente qui pourrait elle aussi entrer dans le cadre du projet Andromède et bénéficier du grand emprunt.


L'autre Andromède
En quittant le projet initial, Dassault Systèmes promettait de revenir rapidement avec une autre offre, ce qui avait fait dire au gouvernement qu'il étudierait la proposition quand elle serait finalisée. C'est chose faite : pour contrer la solution montée par Orange et Thalès, Dassault Systèmes s'est tourné vers un autre opérateur, SFR ( détenu à 100% par Vivendi ).

Les deux projets se retrouveront donc en concurrence pour les 135 millions d'euros qu'y investirait l'Etat qui pourrait même augmenter la dot et la répartir entre plusieurs projets. L'initiative de Dassault vise à créer une consortium capable de générer 400 emplois et détenu à parts égales entre la Caisse des Dépôts, SFR et Dassault Systèmes.

Source : Les Echos