
En effet, la proposition de taxation en elle-même avait déjà hérissé quelques poils dans le secteur. Mais l'annonce du président Sarkozy indiquant qu'elle serait supérieure à ce qui avait été préconisé par la Commission, à savoir 0,9 au lieu de 0,5 %, avait été l'annonce de trop. Plutôt que de jouer la fermeté et de continuer à se mettre à dos les opérateurs et la Commission de Bruxelles, Éric Besson propose d'être plus pragmatique. Pu

Lors d'une conférence sur les télécoms organisée par Les Echos, Éric Besson déclarait ainsi : " Plutôt que de discuter la décision politique qui a été prise, il serait plus intéressant de se tourner vers les contreparties que ces opérateurs pourraient demander. Si ces opérateurs contribuent au financement des contenus, ceux-ci doivent être en retour davantage mis à leur disposition. "
Il reste à voir si cette proposition, somme toute logique, sera prise en compte et si elle suffira à calmer les esprits.
Source :
Reuters