En 2017, Facebook, Microsoft, Twitter et YouTube (Google) ont formé le consortium Global Internet Forum to Counter Terrorism (GIFCT) afin d'endiguer la propagation de contenus terroristes en ligne. Le GIFCT a reçu l'adhésion d'Amazon, LinkedIn et WhatsApp. Il évolue et se transforme en une organisation indépendante.

Le GICFCT se donne désormais pour mission " d'empêcher des terroristes et des extrémistes violents de se servir des plateformes numériques. " Un directeur exécutif indépendant sera chargé de diriger l'initiative qui est dotée d'un comité consultatif et tiendra compte des conseils d'intervenants de la société civile et de gouvernements.

Le Canada, les États-Unis, la France, le Japon, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni, ainsi que des experts de l'ONU et de la Commission européenne ont adhéré au comité consultatif.

GIFCT-Logo

Le Global Internet Forum to Counter Terrorism s'engage notamment pour le plan d'action qui avait fait suite à l'attentat commis dans deux mosquées de Christchurch en Nouvelle-Zélande et qui avait fait une cinquantaine de morts.

Directrice des opérations de Facebook, Sheryl Sandberg avait annoncé des restrictions à venir alors que cet attentat avait été filmé en direct via Facebook Live par son auteur.

Sous l'impulsion du GICFCT, plus de 200 000 hashs uniques avaient rejoint une base de données commune pour permettre aux plateformes d'identifier plus rapidement et réagir plus promptement lorsque des contenus extrémistes apparaissent. S'ils sont identifiés sur une plateforme, ils peuvent être retirés de plusieurs plateformes.