APT28, Fancy Bear, Pawn Storm, Sofacy et même CyberCaliphate. Parmi une douzaine de noms connus pour des cyberattaques, le Royaume-Uni y voit la marque du service de renseignement militaire de la Russie (GRU). Un constat partagé par l'Australie.

Hacker Déjà en début d'année, l'Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni et bien sûr les États-Unis avaient publiquement mis en cause la Russie dans la cyberattaque NotPetya. Ces pays sont tous membres des Five Eyes, une alliance de leurs services de renseignement.

Cette fois-ci, il est notamment question du ransomware BadRabbit, du piratage de l'Agence mondiale antidopage ou encore de l'infection de milliers de routeurs par le malware VPNFilter sous la houlette des services de renseignement militaire russes.

" Ces cyberattaques ne servent aucun intérêt légitime en matière de sécurité nationale, mais nuisent plutôt à la capacité des gens du monde entier de mener leur vie quotidienne sans ingérence ", déclare Jeremy Hunt, le ministre des affaires étrangères britannique. Il souligne que les actions du GRU affectent également les ressortissants russes.

Jeremy Hunt prévient que le Royaume-Uni et ses alliés dévoileront et " répondront aux tentatives du GRU de saper la stabilité internationale. "