Ces derniers mois, Nintendo a mené diverses actions destinées à réduire considérablement les mesures de piratage à l'encontre de ses consoles actuelles. Après avoir orchestré diverses saisies à Hong-Kong et en France, la compagnie décide de traiter le mal par le mal en concevant un ersatz de linker estampillé DS.

Annoncée en décembre dernier, la DS Vision permettra de lire divers contenus multimédia, de la même façon qu'un linker tiers. Ayant loué les services de la société AM3 (qui a précédemment conçu le Media Player pour GBA), Nintendo tente ainsi de bloquer le marché parallèle en proposant un produit similaire, mais bien évidemment protégé contre la copie.


Une commercialisation tardive
Attendue à la base à l'occasion du premier trimestre de cette année, la DS Vision sera finalement commercialisée à compter du 26 juin prochain au Japon. Le bundle annoncé au prix public conseillé de 3.980 yens (24,30 €) comporte une carte microSD de 512 Mo, un lecteur de carte SD USB, ainsi que la carte DS Vision.

Dès le 3 juillet, un service sera mis en ligne afin de permettre aux utilisateurs de télécharger des films, animés, mangas et autres romans sur leurs PC afin de les transférer ensuite sur la console portable. Seulement, rien n'est gratuit en ce bas monde, puisque les contenus vidéo coûteront entre 500 et 1.000 yens (3 à 6 €), contre 100 à 600 yens (0,60 à 3,60 €) pour les e-books. Malgré des prix corrects, le produit se confronte à des marchandises parallèles telles que les cartes R4 qui semblent bien implantées dans le marché.