Les études se suivent et ne se ressemblent pas toutes lorsqu'il s'agit d'aborder l'impact sur la santé de la cigarette électronique. À défaut d'avancer que les vapoteuses sont sans risques, l'ensemble du corps médical s'accorde à évoquer une nocivité moindre que la cigarette traditionnelle.

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La Haute autorité de santé indiquait ainsi en 2014 que les émissions des e-cigarettes pouvaient contenir des produits toxiques, ce qui en l'état impliquait leur interdiction dans les lieux publics comme le tabac. Malgré tout, l'exposition aux fumées des vapoteuses pourrait ne pas être plus dangereuse que l'exposition à l'air d'une habitation durant 24 heures selon le professeur Bertrand Dautzenberg, pneumoloque aux hôpitaux universitaires Pitié Salpêtrière-Charles Foix avec un "slogan" tout trouvé, ce qui tue c'est le tabac pas la cigarette électronique.

Et c'est bien ce qui explique que la cigarette électronique faisse de plus en plus d'adeptes à travers le monde et pour cause, ses arguments sont nombreux : parfums variés, réglages sur mesure, meilleure gestion des stocks, économies... Au point que les boutiques physiques et en ligne se multiplient depuis quelques années avec un catalogue de plus en plus riche comme celui par exemple de la boutique evaps.fr.

Pour en revenir à la science, une récente étude publiée dans la revue Tobacco Control aux USA va plus loin et rapporte les résultats de recherches menées sur le nombre de morts évité dans le cadre d'Américains étant passé de la consommation de tabac au vapotage.

Dans le scénario le plus optimiste et en partant de l'hypothèse que les risques liés aux cigarettes électroniques représentaient 5 % de ceux du tabac et que la consommation de tabac devenait minoritaire d'ici 2026, on estime à 6,6 millions le nombre de morts évité d'ici 2100 aux USA. Dans un scénario plus pessimiste avec seulement 40 % de vapoteurs pour 60 fumeurs, les résultats évoquent 1,6 million de vies épargnées.