Dans le cadre d'une bataille judiciaire au long cours, la Cour fédérale allemande met Facebook dans une position bien délicate. Rien de définitif encore toutefois, avec une affaire qui va se poursuivre au tribunal régional de Düsseldorf.

Reste que pour la plus haute juridiction outre-Rhin, " il n'y a aucun doute sérieux quant à la position dominante de Facebook sur le marché allemand des réseaux sociaux. " Et elle estime qu'il y a bel et un abus en matière de données personnelles des utilisateurs.

De quoi ordonner au groupe de Mark Zuckerberg de mettre un terme au recueil automatique de données d'utilisateurs sans accord spécifique, ce qui suppose ici avec l'ensemble des applications de Facebook comme Instagram et WhastApp, ainsi que via le bouton Like hors du réseau social.

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On se souviendra que l'Office fédéral de lutte contre les cartels avait reproché à Facebook de profiter de sa position dominante en Allemagne pour obliger les utilisateurs à autoriser la collecte de données depuis d'autres plateformes (Instagram, WhatsApp, sites et applications intégrant les API de Facebook).

À Reuters, Facebook a déclaré : " Nous continuerons à défendre notre position selon laquelle il n'y a pas d'abus de position dominante. […] Il n'y aura pas de changements immédiats pour les personnes ou entreprises qui utilisent nos produits et services en Allemagne. "