Entre avril et juin 2018, Twitter a supprimé 143 000 applications tierces en révoquant leur accès à son API. Facebook ne donne pas de détails aussi précis mais évoque la coupure de l'accès à son interface de programmation applicative pour des centaines de milliers d'applications.

Facebook-fact-checking En l'occurrence, il est question d'applications dites inactives qui n'ont pas été soumises au processus d'évaluation des applications de Facebook. Le 1er août avait été fixé comme date buttoir afin que des applications existantes soient à nouveau évaluées.

À la suite du scandale Cambridge Analytica, Facebook a mis en place de nouvelles mesures restrictives, avec pour objectif affiché de mieux protéger l'information et les données des utilisateurs. Notamment, en s'assurant qu'une application a effectivement besoin de l'accès à des APIs spécifiques pour l'activité qui la concerne.

Facebook demande également aux applications encore en cours d'utilisation qui n'ont pas été soumises à la nouvelle évaluation de le faire sans tarder. Une file d'attente proactive va être mise en place à cet effet. Rappelons par ailleurs que plusieurs APIs ont été dépréciées.

Un bon conseil pour l'utilisateur est de lui-même aller faire un tour du côté de sa liste d'applications et faire le ménage si elles ne sont pas utiles et parfois même dont l'existence a été oubliée. La gestion des applications se fait directement via les paramètres (Apps et sites web).