Pour combattre la désinformation et la propagation des fake news, Facebook annonce avoir étendu son programme de fact-checking avec des tiers à quatorze pays depuis son lancement plus tôt cette année (comme en France). D'ici fin 2018, il sera déployé dans encore plus de pays.

Selon le réseau social, l'évaluation de l'exactitude des articles sur Facebook par des organismes tiers a aidé à réduire la distribution d'articles jugés faux de 80 % en moyenne. Une liste de contributeurs à cet effort de vérification de l'information est disponible sur cette page.

Lorsqu'une actualité est marquée comme fausse par au moins un média de vérification tiers, sa visibilité est réduite dans le fil d'actualité. Elle y apparaît plus bas. En outre, les Pages fréquemment impliquées sont sanctionnées (distribution, monétisation...).

Facebook-fact-checking-alerte

Facebook annonce également le renforcement de son dispositif de fact-checking de photos et de vidéos qui avait fait l'objet d'un programme pilote en France. " Un défi dans la lutte contre la désinformation est qu'elle se manifeste différemment d'un type de contenu et d'un pays à l'autre ", écrit Tessa Lyons, Product Manager chez Facebook.

" Nous avons étendu notre test de fact-checking des photos et vidéos à quatre pays. Cela comprend celles qui sont manipulées (une vidéo qui est éditée pour montrer quelque chose qui ne s'est pas vraiment produit) ou sorties du contexte (une photo d'une tragédie précédente associée à conflit différent actuel). "

Sans surprise, Facebook souligne le rôle joué par le machine learning, dont pour identifier des doublons de publications démenties. " Avec plus d'un milliard de contenus uniques publiés chaque jour, nous savons que les fact-checkers ne sont pas en mesure d'évaluer chaque publication une par une. "

Le groupe de Mark Zuckerberg est en outre partenaire de Schema.org, un framework open source utilisé pour le fact-checking.