Selon une information de Capital, la filiale française de Facebook a écopé d'un redressement fiscal de 105 millions d'euros. Facebook France a accepté de régler l'ardoise fiscale qui comprendrait 22 millions d'euros de pénalités.

Comme souvent avec ce genre de procédure, la Direction générale des Finances publiques ne fait pas de commentaires en évoquant le secret fiscal. Facebook a toutefois bel et bien confirmé un accord avec l'administration fiscale portant sur les années 2009 à 2018.

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Dans un entretien au Parisien l'année dernière, Laurent Solly, vice-président de Facebook France et Europe du Sud, avait déclaré que Facebook aller payer de plus en plus d'impôts en France. Il avait indiqué que depuis 2018, " tous les revenus générés par les équipes commerciales de Facebook en France sont déclarés en France. "

Capital considère néanmoins que Facebook profite encore largement d'une optimisation fiscale qui demeure légale dans l'absolu. Une pratique à laquelle s'attaque la France avec sa taxe sur les géants du numérique. La taxe ne s'applique pas sur les bénéfices comme l'impôt sur les sociétés, mais sur le chiffre d'affaires sur le territoire national.

Avec des géants américains du numérique particulièrement concernés, cette taxe française à hauteur de 3 % ne plaît pas à l'administration Trump. Sa perception a été différée pour cette année, tandis que les États-Unis ont mis en place des mesures de représailles en suspens visant des produits français avec des droits additionnels de douane.

Une solution internationale est attendue dans le cadre de discussions au sein de l'Organisation de coopération et de développement économiques.