Aux États-Unis, les familles de trois victimes de la tuerie d'Orlando ont porté plainte contre Facebook, Google (YouTube) et Twitter. En juin dernier, la fusillade dans la boîte de nuit LGBT le Pulse avait fait près d'une cinquantaine de morts.

Facebook-arme Il est reproché aux trois géants du Web un " soutien matériel " à l'Etat islamique et d'avoir aidé à la radicalisation du tueur. Selon la plainte, Facebook, Google et Twitter ont fourni au groupe terroriste des " comptes qui ont été utilisés pour propager leur propagande extrémiste, lever des fonds et attirer de nouvelle recrues. "

La plainte affirme que sans ce qui est donc qualifié de soutien matériel, " l'essor de l'Etat islamique en tant que groupe terroriste le plus redouté au monde au cours de ces dernières années n'aurait pas été possible. "

À CNN, un porte-parole de Facebook a réagi à la plainte en déclarant que " les groupes qui s'engagent dans une activité terroriste ou les contenus qui expriment un soutien à une telle activité n'ont par leur place " sur le réseau social. " Nous prenons des mesures rapides pour supprimer ce contenu quand il nous est signalé. "

Aux États-Unis, ce type de plainte n'est pas une première. Rappelons par exemple que le père d'une des victimes des attentats de Paris en novembre 2015 a porté plainte contre Facebook, Twitter et Google. De même, Facebook a été visé par une plainte à 1 milliard de dollars de familles de cinq victimes d'attaques du Hamas à Israël.

Jusqu'à présent, la justice américaine n'est pas encline à tenir les plates-formes responsables pour les contenus publiés en ligne. En début de mois, Facebook, Microsoft, Twitter et YouTube ont annoncé la création d'une base de données commune de contenus terroristes afin de limiter leur propagation sur leurs plates-formes.