Pray for Paris Le rôle des réseaux sociaux Facebook et Twitter et de Google dans la diffusion de la propagande de l'Etat Islamique est de nouveau mis en question et fait l'objet d'une plainte déposée aux Etats-Unis par le père d'une victime des attentats de Paris de novembre 2015.

Reynaldo Gonzalez, qui a perdu sa fille Nohemi durant les tragiques événements de la fin d'année dernière, attaque ainsi en justice les trois entreprises, les accusant de laisser sciemment l'Etat Islamique recruter, lever des fonds et répandre sa propagande extrêmiste par leur intermédiaire, rapporte le Wall Street Journal.

La défense des réseaux sociaux reste d'indiquer que leurs conditions d'utilisation interdisent la diffusion de contenus haineux et que ces derniers sont retirés dès qu'ils sont signalés (et donc a posteriori) tandis que la législation les dédouane de ce que publient les membres sur leurs réseaux, étant considéré comme les fournisseurs des canaux de communication mais pas comme les éditeurs des contenus qui y sont diffusés.

Toutefois, note le journal économique, la plainte ne vise pas tant la nature des messages de l'Etat Islamique mais bien une certaine tolérance des réseaux sociaux et de Google qui laisseraient faire...et même profiteraient de la situation pour s'enrichir.

La plainte évoque en effet les revenus générés par Google via Youtube grâce aux publicités diffusées avant les vidéos de l'Etat Islamique. La défense selon laquelle ils ne seraient que prestataires et non éditeurs pourrait donc avoir besoin d'être étoffée pour parer cette nouvelle attaque.