Facebook gardant ses secrets pour lui, les annonceurs publicitaires n'ont d'autres moyens que de se fier à ses chiffres et indicateurs pour évaluer le succès de leurs campagnes, ajuster leurs prochaines opérations marketing et au final décider du budget à allouer pour diffuser de la publicité sur le réseau social.

Sauf que...une partie des indicateurs fournis sont erronés ! Le réseau social avait déjà indiqué en septembre que la donnée du temps de visionnage moyen des vidéos publicitaires avait été surestimée de 60 à 80% avant d'être récemment corrigée.

Facebook-HQ Mauvaise nouvelle, Facebook vient indiquer que d'autres indicateurs souffraient également de problèmes de mesure. Un nouvel audit a confirmé que quatre éléments (sur plus de 220) étaient sur- ou sous-représentés selon les cas.

Cela ne se fait d'ailleurs pas forcément au détriment des annonceurs. L'audit a par exemple fait apparaître que le compteur du visionnage complet des vidéos publicitaires en décomptait moins que prévu lorsque les pistes audio et vidéo de la publicité n'étaient pas correctement synchronisées. La correction du paramètre devrait apporter une hausse de 35% du décompte du nombre de vidéos publicitaires vues dans leur intégralité.

Si cela n'affecte pas le fonctionnement même du modèle publicitaire, ces nouvelles découvertes conduisent le réseau social à lâcher du lest sur la possibiltié pour des sociétés tierces d'accéder à certaines données de sa plate-forme, auparavant jalousement gardées, et répondant ainsi à une requête depuis longtemps formulées par les annonceurs.

Facebook va également mettre en place une structure de surveillance comprenant des annonceurs et publicitaires pour apporter des éclaircissements réguliers sur les techniques de mesure des différents indicateurs.

Ces différentes concessions visent à maintenir la confiance des annonceurs dans les critères et indicateurs utilisés, un point essentiel pour garantir leurs décisions d'investissements publicitaires sur le réseau social.