Dimanche, les talibans sont entrés dans la capitale afghane et ont pris le contrôle de presque tout le pays. Sans en dévoiler le nombre, Facebook indique disposer d'une équipe d'experts afghans qui sont au fait du contexte local. Elle est en charge de surveiller et supprimer les contenus liés aux talibans.
À la BBC, un porte-parole de Facebook explique que les talibans sont considérés comme une organisation terroriste au regard de la législation américaine.
" Nous les avons bannis de nos services en vertu de notre politique relative aux organisations dangereuses. Cela signifie que nous supprimons les comptes gérés par ou au nom des talibans et que nous interdisons toute louange, tout soutien et toute représentation de ces derniers. "
Facebook précise que sa politique s'applique sur toutes ses plateformes, avec son réseau social principal mais également Instagram et WhatApp. Bien évidemment, il faudra prendre en compte des signalements le cas échéant, en raison du chiffrement de bout en bout.
À Bloomberg, le patron d'Instagram Adam Mosseri met néanmoins en avant une politique permettant de " supprimer de manière proactive tout ce qui peut être dangereux ou lié aux talibans en général. " Il souligne que la situation évolue rapidement.
" Nous allons devoir modifier ce que nous faisons et comment nous le faisons pour répondre à ces risques changeants au fur et à mesure qu'ils surviennent. "