Outre-Rhin, l'autorité de la concurrence a ouvert une enquête qui concerne le groupe Facebook et un possible abus de position dominante. Dans le collimateur du Bundeskartellamt, le lien entre les produits de réalité virtuelle Oculus (Oculus from Facebook), le réseau social et la plateforme Facebook.

Depuis cet automne, une personne qui utilise pour la première fois un appareil Oculus a l'obligation de se connecter avec un compte Facebook. Pour un utilisateur qui disposait d'un compte Oculus, il a la possibilité de se connecter avec Facebook et de fusionner ses comptes Oculus et Facebook.

Si le choix est fait de ne pas procéder à une fusion des comptes, il est possible de continuer à utiliser un compte Oculus pendant deux ans, moyennant des aléas de fonctionnement pour certaines applications nécessitant un compte Facebook.

À partir de janvier 2023, le support des comptes Oculus prendra fin. En outre, tous les futurs appareils Oculus nécessiteront un compte Facebook, même si un utilisateur avait déjà un compte Oculus.

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Les suites du rachat d'Oculus en 2014...

" Le fait de lier ainsi les produits de réalité virtuelle et le réseau social du groupe pourrait constituer un abus de position dominante de Facebook. Avec son réseau social, Facebook occupe une position dominante en Allemagne et est déjà un acteur important sur le marché émergent mais croissant de la réalité virtuelle. Nous avons l'intention d'examiner si et dans quelle mesure cela affectera la concurrence dans les deux domaines d'activité ", justifie le président du Bundeskartellamt.

Dans un communiqué, l'autorité allemande de la concurrence souligne également que Facebook a commencé à intégrer ses activités de réalité augmentée dans son réseau social Facebook.com via les Facebook Reality Labs.

À noter que les produits Oculus ne sont actuellement plus en vente en Allemagne. L'Oculus Quest 2 n'a par exemple pas encore été commercialisé en Allemagne. Une situation qui serait sans aucun rapport avec l'initiative du Bundeskartellamt.