Hier, une vague d'utilisateurs des services de Facebook a déferlé sur Twitter pour se joindre aux hashtags #facebookdown, #instagramdown ou encore #whatsappdown. C'est également sur Twitter que Facebook a confirmé des difficultés pour certains utilisateurs concernant le chargement et l'envoi d'images, vidéos et autres fichiers sur ses applications.

Cette panne partielle affectant le très prisé partage d'images, que ce soit avec Facebook, Instagram, Messenger et WhatsApp, a perduré de longues heures, soit au moins une douzaine d'heures entre la confirmation du problème hier après-midi et l'annonce d'un retour à la normale pour tous.

Facebook présente évidemment ses excuses et donne quelques bribes d'explications. La cause du tumulte est attribuée à une opération de maintenance dite de routine qui a donc mal tourné. Le seul enseignement à en tirer est qu'il ne s'agit pas d'une quelconque forme de cyberattaque.

Au mois de mars dernier, Facebook avait connu la plus longue panne (partielle) de son histoire, au moins 14 heures et près de 24 heures pour certains, à la suite d'un changement dans la configuration des serveurs.

De tels incidents ne passent pas inaperçus, sachant que le groupe de Mark Zuckerberg estime que plus de 2,1 milliards de personnes en moyenne utilisent Facebook, Instagram, WhatsApp ou Messenger chaque jour (et près de 2,7 milliards de personnes chaque mois pour au moins un des services). Cela comprend des entreprises.

L'incident d'hier aura en outre mis en lumière - ou en tout cas rappelé - comment les algorithmes de machine learning de Facebook interprètent les photos afin de les décrire en générant automatiquement des tags.