L'assureur britannique Admiral a récemment annoncé souhaiter se pencher sur les profils Facebook de ses assurés pour adapter le prix de ses cotisations. L'assureur a ainsi annoncé la lancement de First Car Quote, une application qui tirait profit de l'API Facebook, presque aussitôt bloquée par le réseau social de Mark Zuckerberg.

L'objectif de l'application était d'analyser les publications des clients sur le réseau social pour tenter de récupérer des informations concernant leurs habitudes sur la route. Selon les informations récupérées, le prix de la cotisation pouvait être révisé à la baisse.

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Admiral évoquait la volonté de proposer des prix plus adaptés aux bons conducteurs, l'utilisation de l'application étant laissée à la bonne volonté des assurés... Les réductions annoncées allaient de 5 à 15 % selon l'assureur.

L'application analysait le vocabulaire utilisé par les assurés sur le réseau social. Pas de flicage cherchant à mettre en évidence la consommation d'alcool ou de stupéfiants, mais la mise en évidence de certains caractères. Un automobiliste était ainsi jugé consciencieux s'il écrivait des phrases courtes et concrètes pour prendre rendez-vous avec des amis par exemple. A contrario, les membres utilisant trop souvent les termes "toujours", "jamais" ou "peut-être" étaient jugés trop confiants, et donc potentiellement plus à risques sur la route.

Pour Facebook, la situation va à l'encontre de ses conditions d'utilisation. Pour le réseau social, les données personnelles des utilisateurs ne doivent pas être utilisées afin de prendre des décisions sur l'admissibilité d'une personne à un service, ni même pour définir le prix de cotisations.