Avant l'introduction en bourse difficile de Facebook, les facteurs de risque étaient posés et parmi eux, la société reconnaissait une insuffisance sur l'accès mobile, alors que de plus en plus d'abonnés passent par leur téléphone pour accéder au réseau social, au risque de freiner sa croissance.

Si Facebook doit renforcer ses sources de revenus mobiles, l'entreprise travaille aussi depuis plusieurs années à une intégration plus étroite dans les plates-formes mobiles. Au-delà, elle a collaboré avec plusieurs fabricants pour créer des terminaux spécifiques dotés d'une touche dédiée d'accès direct.

Dans cette quête d'une présence mobile, l'étape logique serait de concevoir sa propre plate-forme mobile lui permettant de mettre en avant ses services ( et ils sont maintenant nombreux ) et de les mettre en forme selon ses besoins. Cette initiative fait l'objet de spéculations depuis plusieurs années, avec un retour en force fin 2011 via la rumeur d'un projet Buffy de Facebook Phone.

Le New York Times affirme pour sa part qu'un nouveau projet, le troisième selon ses sources, serait en développement en vue d'une commercialisation possible en 2013, alors que le projet Buffy est toujours actif.

_facebook_logo  Cette fois, ce sont d'anciens ingénieurs d'Apple ayant travaillé sur l'iPhone qui ont été recrutés et sont chargés de mener un projet de Facebook Phone qui s'est révélé plus compliqué que prévu à construire. Facebook reste très discret sur le sujet et aurait contacté directement les ingénieurs nécessaires plutôt que de passer par des annonces de postes à pourvoir.

Malgré les nombreux liens noués avec l'industrie mobile ( éditeurs d'OS et fabricants ), Facebook veut disposer de sa plate-forme et de son hardware, au moins pour encadrer ses projets avec l'aide d'un fabricant de smartphones, un peu à la façon de la gamme Nexus de Google en participant à certains choix techniques.

Il reste à voir comment Facebook compte introduire un smartphone dédié sur un marché déjà bien rempli. On repense aux possibilités de le proposer à très bas coût ou gratuitement via la publicité qui y serait diffusée ( à la manière d'une liseuse Kindle chez Amazon ), sachant que le réseau social cherche le volume, le smartphone en question servant de porte d'entrée à son univers.

Le New York Times évoque une possible concurrence à venir avec Google et sa plate-forme Android sur le segment des smartphones d'entrée de gamme.

Source : Nex York Times